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Des lignes d’histoire

Sa position stratégique et ses salins furent le sujet de nombreuses querelles et d’enjeux de pouvoir durant des siècles.

Plusieurs fouilles archéologiques ont permis de démontrer une présence humaine sur la commune entre la fin du 1er siècle et le 6ème siècle après J-C. Les fouilles ont mis à jour un bâtiment probablement à vocation religieuse.
Le site des « Merveilles » au bord de l’étang, est aussi riche en vestiges d’une cité antique (port, fermes et vignobles gallo-romains). La vie et la disparition de cette cité restent mystérieuses.

Dès l’an mille, la ville est fortifiée par un mur d’enceinte assurant sa sécurité. Une tour carrée subsiste toujours avec un vestige de chemin de ronde.

A partir du XIème siècle, "Berra" devient une place forte qui protège, à l’abri de ses remparts et de ses douves, l’importante récolte des marais salants, tout proches.

Au XVIème siècle, le rempart ouest de la ville était formé par les façades des maisons du quartier de Callongue. Lors des guerres de religion, c’est cette partie du rempart que le Duc de Savoie fit attaquer aux canons, créant une brèche devant laquelle la garnison de Berre décida de se rendre le mardi 20 août 1591.

Au XVIIème siècle, Berre l’Étang passera aux mains du Duc de Beaufort, puis au Duc de Villars en 1715, puis demeurera sous la houlette des Gallifet de 1770 à la Révolution.

A la fin de la première guerre mondiale, un centre d’école de pilotage de l’aviation maritime, créé aux abords de l’étang de Berre, donnera naissance, dans les années 20, à la base aéronavale. Dès lors une forte activité aérienne va régner sur cette hydrobase. Vers la fin des années 30, on compte environ 3600 marins soit la moitié de la population de Berre l’Étang à cette époque. Durant la deuxième guerre mondiale, elle subira l’occupation allemande et à partir de 1942, elle n’hébergera plus aucune escadrille. C’est en 1972 qu’elle cessera toutes activités militaires pour devenir en 1997 le complexe sportif que nous connaissons.

La ville n’a pas à rougir de ses origines. Son passé témoigne des grandes heures de la Provence tant romaine, médiévale que Mistralienne.

Le lion d’argent

Dans les livres d’histoire, la ville est reconnue pour son remarquable emblème médiéval, un lion à deux queues symbole de puissance grâce à sa double fortification.

Son blason, son identité

« De gueules, au lion d’argent, la queue fourchue, armé, lampassée et couronné d’or, portant sur l’épaule une moucheture d’hermine de sable tirée des armes de Bretagne.
Au chef parti : au 1er d’azur, semé de fleurs des lis d’or,
Au lambel à trois pendants de gueules, qui est d’Anjou Ancien.
Au 2ème d’azur, semé de fleurs de lis d’or, à la bordure de gueules, qui est d’Anjou Moderne.
L’écu surmonté d’une couronne murale d’argent soutenue d’un filet au naturel, les cordes et les lièges d’or, se rattachant à une rame du même »
.

Description moyenâgeuse du blason de la ville, reprise maintes fois par plusieurs auteurs et notamment Louis JS de Bresc avec une légère variante dans son ouvrage "Armorial des Communes de Provence" Paris 1866.



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