Programme du semestre
Lundi 8 septembre - Marseille, le monde des bateaux - M. Homet
Capitaine au long cours - Docteur en histoire. Conservateur délégué des antiquités d’objets d’arts des Bouches du Rhône (à titre bénévole).
Depuis 26 siècles, toute l’histoire de Marseille est liée à celle des bateaux. Ce sont eux qui sont au centre de toutes les activités, de toutes les fortunes, d’une grande partie des savoir-faire. Fondée à la suite de l’arrivée d’un bateau, venant de Phocée, il y a 2625 ans, petit à petit la ville s’est construite autour de ses quais. Au fil des siècles, le nombre et la taille des navires devenant plus imposants, le port s’est étendu vers le Nord. Il est devenu le plus grand port de France et de la Méditerranée. Au XIXè siècle, que l’on appelle à Marseille, "le Siècle des Armateurs" , des centaines de bateaux à voile et à vapeur, ont eu la cité phocéenne, comme "Port d’Attache". La croissance s’est poursuivie vers l’Estaque, l’Etang de Berre, et Fos. Aujourd’hui, bien que géants, les bateaux sont devenus moins visibles, mais ce sont toujours eux dans leur grande diversité, de la plaisance à la croisière, du petit "pointu" à l’immense pétrolier, du chalutier au gros vraquier qui font vivre une bonne partie de la ville, d’autant que toutes les catégories de bateaux sont présentes le long des quais : voiliers de luxe, pilotines, thoniers, chalutiers, ferries, cargos de toutes sortes, câbliers, navires océanographiques, navires de la douane et de la gendarmerie maritime, bateaux du DRASSM et de la Comex, vedettes pour les îles, bateaux -bus , bateaux mythiques etc etc. C’est à eux que Marseille doit sa renommée internationale, ce sont eux qui font , en bonne partie, le charme et la beauté de la ville. Que serait le Vieux-Port sans ses bateaux, que serait l’Estaque sans ses bateaux, que serait Martigues, Port de Bouc ou Fos sans bateaux ?
Lundi 22 septembre - La Provence d’Albert Camus - Marcelle Mahasalla
Bibliothécaire à la ville d’Aix-en-Pce
Terre de passage ou terre de patrie ?
Que représente la Provence pour le jeune Camus qui la découvre en 1937 et où, jusqu’à sa mort le 4 janvier 1960, il ne cessera de séjourner, multipliant les allers retours avec la capitale ? Sur ce territoire constitué de divers espaces allant de la mer à la montagne circulent une lumière et un vent puissant, de petits troupeaux et quelques hommes libres où il retrouve la permanence de l’âme antique. En parcourant les Carnets, la correspondance, les articles et l’œuvre publiée, il apparaît avec certitude que c’est la nature et les petits villages essaimés dans la campagne provençale qui l’attirent tout particulièrement et ce dès les premiers écrits. Ils éveillent chez lui le souvenir d’autres paysages méditerranéens aimés, mais pas seulement. C’est ce que nous vérifierons tout au long de cet exposé qui propose un voyage sur cette terre provençale où se construit, au fil du temps, un réel et profond attachement qui se raconte comme une histoire.
Lundi 13 octobre - Que nous dit le théâtre de Molière sur les femmes au XVII - Mme Lebrun
Lundi 27 octobre - La résistance à Berre et autour de l’Étang - René Coste
Mercredi 5 novembre - Le canal de Marseille et Roquefavour - M. Méténier
Lundi 24 novembre - La question du Handicap. Un éclairage éthique - M. Caillol
Lundi 8 décembre - L’effet Placebo/Nocebo - Mme Guyon
Lundi 15 décembre - Nom d’une espèce ! Une courte histoire des noms en zoologie
Réservée aux membres de l’association
Auditorium - Centre administratif - Entrée Cadaroscum
Place du Souvenir Français